"La Perle" du soir après une journée difficile

Avant de vous raconter la dernière épreuve du voyage, je voulais vous parler de la soirée qui a suivi la traversée du Parc de la Brière et les 33km.

Comme je l'expliquais dans l'article précédent, je savais que si je marchais 11km de plus, je serais accueillie sans avoir à expliquer qui je suis, ce que je fais, et pourquoi je le fais.

En effet, c'est à Camoël, près d'Herbignac que vivent les beaux-parents d'une de mes collaboratrices au travail.

Quand je planifiais et calculais mes étapes approximatives sur ma pause de midi, elle m'avait indiqué que si je passais par "là" (en le pointant sur la carte), je pourrais peut-être dormir dans sa belle famille. D'après mes calculs, il était quasiment impossible que j'y arrive en soirée, mais dans le doute, je lui avais tout de même demandé de poser la question.

Bien m'en à pris car après les mésaventures dans les marais, la seule idée d'arriver chez eux me tenu en haleine sur les derniers kilomètres. J'étais régulièrement au téléphone avec Danielle, la maîtresse de maison. Il me fallu 1h30 pour faire les 6 ultimes kilomètres et même si elle me proposa deux fois de venir me chercher en voiture : je tenu bon!

L'accueil fut princier : un grand verre d'eau glacé apporté par les enfants, puis un dîné de moules, galettes et crêpes en dessert (un vrai festin pour une gourmande!). Une bonne douche avant le repas et une nuit dans un lit avec drap et couette.

Parfois le bonheur tient sur des petits riens qui vous rendent heureux : ne pas utiliser mon duvet et pouvoir étendre mes jambes : cette nuit là, c'était ça LE BONHEUR!

A gauche : "La Perle" (c'est le nom de la chambre où j'ai dormi dans des draps, sans duvet : le bonheur!) A droite : Dan et sa petite fille passionnée par les chevaux.

Qu'importe chemin douloureux à qui trouve logis accueillant !

Benoît Desforêts